Paris, France

Première conférence mondiale de l'OIE sur la résistance aux antimicrobiens (RAM) Paris

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La Dre Khadija Id Sidi Yahia, point focal OIE produits vétérinaires du Maroc avec en arrière-plan les Dr Yacouba Samaké (OIE Bamako) et Dr Rachid Bouguedour (OIE Tunis). Crédit photo © V. Brioudes (oie) 2013.

 

L’OIE a organisé la première Conférence mondiale dédiée à l’usage prudent des antimicrobiens en médecine vétérinaire à Paris du 13 au 15 mars 2013. Cette conférence a rassemblé des représentants des différents secteurs concernés de plus de 100 pays (fonctionnaires d’autorités nationales et internationales, représentants d’organisations non gouvernementales internationales, régionales et nationales et représentants du secteur privé).

L’évaluation du risque, les usages non prioritaires, la bonne gouvernance et le rôle de la profession vétérinaire, le contrôle de l’éthique et des compétences vétérinaires par les Organismes statutaires vétérinaires, les besoins en terme de recherche (mobilisation de ressources via des partenariats publique – privé), l’harmonisation des mécanismes de surveillance ou encore les besoins en formation ont été les points clés abordés durant cette conférence.

La nécessité de stimuler la coopération et la solidarité internationale afin d’assurer l’encadrement de la production, des importations, de la mise sur le marché, de la distribution et de l’usage des antimicrobiens a fait consensus.

Sachant que les bactéries résistantes ne connaissent pas de frontières et qu’une gestion inadéquate par un seul pays met en péril tous les autres, les participants ont préconisé le renforcement de la coopération afin d’aider les pays qui ne sont pas encore en mesure d’appliquer les normes prudentielles de l’OIE à mettre en place la législation, les structures et les ressources humaines et financières nécessaires.

L’ensemble des présentations et les recommandations de la conférence sont disponibles à partir du lien suivant : http://www.oie.int/eng/A_AMR2013/presentations.htm

 

 

Rappel :

  • L’antibiorésistance est un problème de santé publique et animale de dimension mondiale, qui est favorisée par l’utilisation des agents antimicrobiens aussi bien en médecine humaine que vétérinaire et dans le domaine phytosanitaire. Il incombe donc aux secteurs de la santé humaine, animale et végétale d’associer leurs efforts afin de prévenir ou de minimiser la pression sélective favorisant cette résistance chez les micro-organismes pathogènes qui affectent l’homme ou toute autre espèce, dans une approche « une seule santé ».
  • L’OIE, qui travaille activement depuis plus de dix ans sur le thème des produits vétérinaires (agents antimicrobiens inclus) a élaboré une stratégie cohérente dans ce domaine. L’antibiorésistance constituant une problématique commune en santé animale et humaine, l’OIE travaille en étroite collaboration avec ses Pays Membres ainsi qu’avec des organisations internationales comme l’OMS, la FAO et la Commission du Codex Alimentarius.
  • A titre d’exemple, la résistance aux antimicrobiens en Europe serait à l’origine de près de 25.000 morts par an avec un impact économique associé de 1,5 milliard d’euros par an (baisse de productivité et coûts additionnels en santé).

 

Plus d'informations :

RAM

Communiqué de presse :

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